Cette page appartient au
La mémoire des maisons.
Cliquez ici pour plus d'informations »

Antonieta Cartró Robert

Sitges 1886-1969

Connue populairement comme la Cartrona.

Fille d’Antoni Cartró Escales et Maria Robert Camps et sœur d’Isidor Cartró, maire de Sitges (1939-1941), président du Casino Prado Suburense et juge de paix.

C’était une bonne femme qui aimait s’habiller de manière farfelue, spécialement les dimanches, les fêtes signalées et pour la Festa Major.

Antonieta avait un surnom, comme c’est habituel dans certains villages : c’était la féminisation du nom de famille de son père en catalan, de Cartró, Cartrona. Sa façon de s’habiller et de se maquiller favorisèrent sa popularité et son surnom remplaça son anthroponyme. Quand quelqu’un apparait très pomponné à Sitges on dit qu’elle ressemble à « la Cartrona ». Il s’agit d’un surnom sympa et de souvenir, jamais péjoratif.

Antonieta participa dans la vie sociale de Sitges et fut secrétaire de la fraternité de Santa Tecla.

L’an 2010, l’Agrupació de Balls Populars de Sitges (groupe de danses populaires de Sitges) lui faisait un hommage avec une nouvelle grosse tête qui sort aux cortèges et processions de Festa Major et de Santa Tecla avec les grosses têtes d’autres personnages locaux ou liés au village comme Santiago Rusiñol, Enric Morera, Pep Capella ou Francesc Suàrez.

Antonieta Cartró Robert

Sitges 1886-1969

Connue populairement comme la Catrona.

Fille d'Antoni Cartró Escales et Maria Robert Camps et sœur d'Isidor Cartró, maire de Sitges (1939-1941), président du Casino Prado Suburense et juge de paix.

Elle habita au numéro 12 de la rue Major (avant numéro 8), au rez-de-chaussée il y avait la menuiserie de son père.

C'était une bonne femme qui aimait s'habiller de manière farfelue, spécialement les dimanches, les fêtes signalées et pour la Festa Major.

Antonieta avait un surnom, comme c'est habituel dans certains villages : c'était la féminisation du nom de famille de son père en catalan, de Cartró, Cartrona. Sa façon de s'habiller et de se maquiller favorisèrent sa popularité et son surnom remplaça son anthroponyme, car on la rappelle avec le nom de la Cartrona et, quand quelqu'un apparait très pomponné à Sitges, au lieu de l'appeler « la Monyos » (personnage très populaire à Barcelone) on dit qu'elle ressemble à « la Cartrona ». Il s'agit d'un surnom sympa et de souvenir, jamais péjoratif.

Antonieta participa dans la vie sociale de Sitges et fut secrétaire de la fraternité de Santa Tecla. Elle aimait beaucoup les animaux (pigeons, poules, chats…)

Fotos de sempre de gent de Sitges Public Group | Facebook
https://www.facebook.com/groups/493125210764795/

Son souvenir a été récupéré dans différents écrits de l'hebdomadaire locale « L'Eco de Sitges » et Isidre Pañella s'en rappelait lors du discours de Festa Major de 2008. L'an 2010, l'Agrupació de Balls Populars de Sitges (groupe de danses populaires de Sitges) lui faisait un hommage avec une nouvelle grosse tête qui sort aux cortèges et processions de Festa Major et de Santa Tecla avec les grosses têtes d'autres personnages locaux ou liés au village comme Santiago Rusiñol, Enric Morera, Pep Capella ou Francesc Suàrez.

https://www.sitgesfestamajor.cat/sobre-la-festa/el-seguici-popular/cabecuts/

Vinyet Panyella la rappelle […] pomponné comme elle seule savait le faire les jours de Festa Major, chargée de colliers, bracelets et broches, avec la perruque blonde et le maquillage fellinien. […] (1) Lali Vergés la qualifie comme […] une personne agréable et sympathique, qui profitait de ses nombreuses amitiés, véritables amitiés. (2)

Et Montserrat Lago la décrit de cette façon : […] avec tout le visage couvert de poudre de riz, deux cercles cramoisis aux joues […] les sourcils profilés et les lèvres rouges sans faire attention à suivre la ligne. Sac à main en crochet ou tricoté suspendu de son bras ; une écharpe en couleurs ou en crochet sur le dos pour faire le manteau. Jupe sans arrondir, qui tombait un peu par ci un peu par là […]

blouse ou un autre vêtement superposé. Collants en coton rosés ou beige, chaussures ou espadrilles selon la saison de l'année et bien pomponnée comme ça, elle se baladait ou allait faire ses courses, quelques fois une salade dépassait de son sac. Elle portait les cheveux bouclés avec des ondulations enroulées et fort compliquées. Elle portait fièrement une poignée de colliers qui avait perdu la patine irisée à cause des années pendus au décolleté, […]

Elle portait aussi quelques bagues aux doigts de la même catégorie de falsification authentique […] en tout, je la voyais comme une femme charmante qui faisait partie inséparable du paysage sitgetan pendant ces années. (3)

(1), (2), (3) : Traduction des témoignages originaux en catalan.


Bibliographie:
“Els nous Cabeçuts, el Pep Capelles I la Cartrona” (2010), “l’Eco de Sitges”, 14 d’agost, Sitges
Fontanals Blai, informacions diverses
Lago, Montse (2010) “Cabeçuts”, “L’Eco de Sitges” 17 de setembre
López Moya, Isabel (2018), informació oral.
Pañella Isidre, (2008), https://www.sitgesfestamajor.cat/mes-informacio/arxiu/prego-2008/
Panyella Vinyet, (2010), “l’Eco de Sitges”, 21 d’agost
Vergés Lali (2010), “La senyora Antonieta Cartró i Robert” “l’Eco de Sitges” 10 de setembre