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La mémoire des maisons.
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Lola Anglada i Sarriera

Barcelona, 1892 - Tiana, 1984

Artiste polyvalente, dessinatrice, graveuse, peintre, sculpteure, céramiste et écrivaine. Dès son enfance, elle montra des habiletés artistiques qu’elle eut la chance de développer largement dans son entourage et même, depuis 1918, avec des séjours à Paris et avec du travail en France et en Catalogne. C’est justement à Paris où elle commença sa collection de poupées. À cause de son compromis politique avec la République, elle vécut presque cachée, dans la clandestinité et l’exile intérieur, à Barcelone et Tiana pendant les années quarante et cinquante, traitée de rouge et séparatiste.

Le 24 Mars de 1961 signa avec la Députation de Barcelone l’accord de cession de sa collection de poupées artistiques et de jouets anciens.

La collection fut installée quatre mois plus tard dans la salle des Bateaux du Palais Maricel, elle fut ensuite déplacée en 1972 au Musée Romantique de Sitges.

Grâce à l’importance de la donation, la Mairie de Sitges, présidée par Josep Ferret i de Querol, lui offrait à vie la maison de la place. Elle y installa le meilleur de son mobilier et de son fond artistique de Tiana.

Le 26 janvier de 1962, Anglada fit don à la Bibliothèque Populaire Santiago Rusiñol de 7 livres illustrés par elle-même.

Entre 1963 et 1975, elle illustra plusieurs programmes de la fête du Corpus et de la Festa Major. Elle élabora aussi plusieurs illustrations céramiques.

Lola Anglada i Sarriera

Barcelona, 1892 - Tiana, 1984

Artiste polyvalente, dessinatrice, graveuse, peintre, sculpteure, céramiste et écrivaine, Lola Anglada Sarriera (Barcelone 1892 – Tiana 1984) habita un jour dans cette maison de la place, maison qui porte son nom. Dès son enfance, elle montra des habiletés artistiques qu'elle eut la chance de développer largement dans son entourage et même, depuis 1918, avec des séjours à Paris et avec du travail en France et en Catalogne. C'est justement à Paris où elle commença sa collection de poupées.

À cause de son compromis politique avec la République, elle vécut presque cachée, dans la clandestinité et l'exile intérieur, à Barcelone et Tiana pendant les années quarante et cinquante, traitée de rouge et séparatiste.

Portrait de Lola Anglada

Lola Angalada fut incluse dans le Diccionari Biogràfic de Sitgetans (Dictionnaire Biographique de Sitgetans) pour l'importance de son œuvre cédée partiellement à Sitges. Le 24 Mars de 1961 signa avec la Députation de Barcelone l'accord de cession de sa collection de poupées artistiques et de jouets anciens. La collection fut installée quatre mois plus tard dans la salle des Bateaux du Palais Maricel, elle fut ensuite déplacée en 1972 au Musée Romantique de Sitges, le même jour où le Musée Romantique Can Papiol était inauguré à Vilanova. D'un fond de près de 400 pièces datées du XVIIème au XIXème siècle, 250 furent exposées.

Grâce à l'importance de la donation, la Mairie de Sitges, présidée par Josep Ferret i de Querol, lui offrait à vie la maison de la place. Elle y installa le meilleur de son mobilier et de son fond artistique de Tiana. Elle était très enthousiasmée par ce déménagement, pour la grande ambiance artistique et culturelle de la ville, de laquelle elle espérait participer activement.

Panyella ajoute : "Elle la décora et en pris soin avec l'amour et la dédication que l'endroit précisait pour être un havre de paix et créativité". Mais aussi parque qu'elle visait à en faire une sorte de maison-atelier-musée. Dans un interview à Tarzan, pseudonyme de Francisco Martínez Ramos, elle avoua qu'ici "je dessine, je peins, je cuisine, j'écris et je fais le ménage". Elle prenait soin aussi de ses poupées, comme c'était explicité dans la donation.

Elle avoua aussi qu'elle se sentait sitgetane parce que le village l'aimait, mais elle augurait un futur artistique noir pour le village à cause de son engagement avec le tourisme, qu'elle considérait comme une épidémie, une maladie contagieuse. C'est par ce motif qu'elle conseilla la formation d'une entité culturelle formée par les personnes les plus qualifiées et avec le support de la Mairie.

Le 26 janvier de 1962, Anglada fit don à la Bibliothèque Populaire Santiago Rusiñol de 7 livres illustrés par elle-même et qui n'étaient plus en vente. Ce fut un séjour de moins de deux ans au village, mais elle fut très heureuse pendant ce temps, car elle ne se sentait vraiment à l'aise à Tiana où, selon dit elle-même, elle y vivait enfermée.

Elle vint pour une proposition et elle partit pour une déception avec sa dame de compagnie qui la ruina. Malgré tout, elle garda la relation artistique et, entre 1963 et 1975, elle illustra plusieurs programmes de la fête du Corpus et de la Festa Major. Elle élabora aussi plusieurs illustrations céramiques : les carrelages de Corpus, la Torre de les Hores (Tour des Heures), El passat mariner de Sitges (Le passé marin de Sitges) et Sant Jordi. En 1971, elle fit don de sa bibliothèque à la Bibliothèque Publique Santiago Rusiñol par amitié avec la directrice de l'époque, Lola Mirabent.

Malgré l'engagement pris le 30 octobre 1974 de créer le Musée Lola Anglada à l'ancien Hôtel Miramar de Sitges, il faudra se conformer avec l'espace du Musée Romantique, en cours de rénovation.


Bibliographie:
Sierra Farreras, Roland (1998). Diccionari Biogràfic de Sitgetans. Ajuntament de Sitges.
Anglada Sarriera, Lola (2015). Memòries 1892-1984. Diputació de Barcelona.
Casanova, Rafael. Recull de premsa (1960-1990). AHS.
Esquerda Bosch, Montserrat. Recull de premsa.
Tarzan. “En nuestro radar: Lola Anglada”. L’Eco de Sitges (6-12-1964).