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La mémoire des maisons.
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Can Benaprès

Gaietà Benaprès Mestre (Sitges 1848 - 1907), fils d’un pharmaceutique, était médecin, politicien et publiciste. Il renonça á un futur prometteur comme homme académique et il préféra exercer professionnellement dans sa ville de naissance. Ayant consacré sa vie au service de Sitges, la ville lui dédia un monument au Passeig Marítim l’an 1917, connu comme la Statue.

Son fils Joan Ramon Benaprès Palet (Sitges 1872 - 1967), en 1907, lors de la mort de son père, il prit les clients de son père en charge. Homme de culture, pionnier en sujets médicaux et aimant de la rigolade, il fut un personnage unique. Il recevait chez lui des réunions d’amis, et des visites d’artistes et hommes intellectuels. Il logea aussi des visiteurs illustres (Santiago Rusiñol, Torres Garcia, Diego Ruiz – qui y écrivit Blanco refugio en 1913...). Il était directement impliqué dans tous les domaines de la vie sitgetane, comme la Fête de la Poésie de 1917 ; Il soutint Isabel Julià dans le projet pour construire un pavillon antituberculeux dans le nouvel Hôpital de Sant Joan Baptista. Il publia des articles à l’hebdomadaire de Sitges. En 1952 le village lui dédia un buste aux jardins de l’Hôpital, sculpté par Pere Jou.

Le docteur J. Ramon avait deux frères du deuxième mariage de son père avec Corina Mestre Mestre, qui se consacrèrent aux lettres.

Rita Benaprès Mestre (Sitges 1877 - 1968). La maison du médecin accueillait les personnalités qui visitaient Sitges, aussi bien des modernistes que des avant-gardistes et même ceux qui étaient proches du régime. C’était une maison de culture en tous sens. Cette ambiance culturelle favorisa l’œuvre poétique de Rita. Les compositions poétiques furent musiquées par Amadeu Cuscó, Manuel Torrents et Enric Morera.

Le troisième frère, Joaquim Benaprès Mestre (Sitges 1881 - 1946), homme cultivé, collectionniste d’art, auteur d’articles journalistiques festifs -collaborateur assidu de El Eco de Sitges— et auteur d’œuvres lyriques, zarzuelas et gatades (œuvres parodiques) qui eurent une certaine importance dans son époque.

Can Benaprès

Dans cette maison du numéro 29 de la rue Major, can Benaprès, habita une saga de médecins et écrivains. Gaietà Benaprès Mestre (Sitges, 1848 - 1907), fils d'un pharmaceutique, était médecin, politicien et publiciste.

Il renonça á un futur prometteur comme homme académique et il préféra exercer professionnellement dans sa ville de naissance. Il rédigea le Reglamento por el que deberá regirse el Hospital Civil de Sitges (Règlement pour l'hôpital civil de Sitges), document modèle qui ne fut pas admis par la mairie.

Famille de Dr. Joan Ramon Benaprès sur la terrasse de sa maison, 1915

Il écrivit aussi un opuscule scientifique, Los baños de mar (Les bains de mer) (Madrid, 1882), et plusieurs articles à la presse de Sitges. Ayant consacré sa vie au service de Sitges, la ville lui dédia un monument au Passeig Marítim l'an 1017, connu comme la Statue. Son fils Joan Ramon Benaprès Palet (Sitges, 1872 - 1967), après avoir obtenu son diplôme, entra comme médecin à la Compagnie Transatlantique Pinillos, Izquierdo y Cia.

En 1898 il exerça comme médecin à La Granada del Penedès et en 1907, lors de la mort de son père, il prit les clients de son père en charge. Il fut le médecin du président de la Generalitat Enric Prat de la Riba pendant l'été de 1917. Homme de culture, pionnier en sujets médicaux et aimant de la rigolade, il fut un personnage unique. Il recevait chez lui des réunions d'amis, et des visites d'artistes et hommes intellectuels. Il logea aussi des visiteurs illustres (Santiago Rusiñol, Torres Garcia, Diego Ruiz – qui y écrivit Blanco refugio en 1913...).

Il était directement impliqué dans tous les domaines de la vie sitgetane, comme la Fête de la Poésie de 1917 ; Il soutint Isabel Julià dans le projet pour construire un pavillon antituberculeux dans le nouvel Hôpital de Sant Joan Baptista. Il publia des articles à l'hebdomadaire de Sitges. Il écrivit aussi Unas memorias intrascendentes (Des mémoires sans importance), publiées dans l'Antología de Sitges (Anthologie de Sitges) num. 4-8 (1953-1955) et en deuxième édition en 2001 pour l'éditorial El Pati Blau.

Ces œuvres font référence au Sitges de la fin du XIXème siècle, quand il avait vingt ans et étudiait à Barcelone. C'est dommage qu'elles ne fussent jamais finies. En 1952 le village lui dédia un buste aux jardins de l'Hôpital, sculpté para Pere Jou. Ses filles Carolina et Maria Teresa furent les premières femmes de Sitges à obtenir un diplôme universitaire, Carolina en Lettres et Maria Teresa en Pharmacie.

Le docteur J. Ramon avait deux frères du deuxième mariage de son père avec Corina Mestre Mestre, qui se consacrèrent aux lettres.

Rita Benaprès Mestre (Sitges, 1877 - 1968) eut la chance d'être née dans une famille privilégiée qui veillait pour l'éducation de tous ses enfants de façon égale. La maison du médecin accueillait les personnalités qui visitaient Sitges, aussi bien des modernistes que des avant-gardistes et même ceux qui étaient proches du régime. C'était une maison de culture en tous sens. Cette ambiance culturelle favorisa l'œuvre poétique de Rita. Les compositions poétiques furent musiquées par Amadeu Cuscó, Manuel Torrents et Enric Morera.

Toujours attentive aux actes de la ville, elle participa activement à des soirées artistique-poétiques, des aides sociales, des fêtes pieuses, des tombolas, des concours, des concerts bénéfiques, elle faisait des donations...

En mai 1917, ses copines publièrent Càntics, une compilation de ses poèmes, comme montre de leur amitié et comme hommage. Toujours fidèle à la famille et à la foi, on y trouve l'existence d'une dévotion mariale sitgetane, de pitié contemplative et active. En 1950, elle fut honorée pour sa tâche d'enseignement théâtral et sa doctrine chrétienne par Le Patronat d'Acció Social Catòlica. Les associations El Prado et El Retiro se joignirent à l'hommage et elle décida faire don de tous les bénéfices du gala pour les écoles nocturnes du Patronat. La Mairie de Barcelone sponsorisa la représentation de la Sibil·la Casandra. Elle reçut aussi un parchemin de l'artiste madame Ferré de Serra et une médaille du joaillier Ramon Sunyer de Barcelone. Dans le programme on trouve des poèmes originaux de Suriñach, Soler Forment, et J. A. Ricart-Forment.

Le troisième frère, Joaquim Benaprès Mestre (Sitges, 1881 - 1946), homme cultivé, collectionniste d'art, auteur d'articles journalistiques festifs -collaborateur assidu de El Eco de Sitges— et auteur d'œuvres lyriques, zarzuelas et gatades (œuvres parodiques) qui eurent une certaine importance dans son époque. Parmi celles qui furent représentées, il faut souligner Nit de trons (1904) (Nuit de tonnerres), avec musique d'Enric Morera ; Felicitat (1906) (Bonheur), avec des partitions d'Amadeu Cuscó, et Escenes de platja (1907) (Scènes de plage), avec musique de Joan F. Tort.


Bibliographie:
Sierra Farreras, Roland (1998). Diccionari Biogràfic de Sitgetans. Ajuntament de Sitges. Sitges.
Esquerda Bosch, Montserrat (2000). La ciutat del record. Ramon Nadal editor. Sitges.
http://escriurecansa.blogspot.com, 16 de juliol de 2016: “Fer-la petar. Tertúlies sitgetanes en el tombant dels segles XIX i XX”.
Esquerda Bosch, Montserrat. Recull de premsa.